Bilan de la saison 2022-2023

L’infestation constatée est plus importante que les années passées. C’est en nette augmentation, ce qui confirme les observations des pré-nids réalisées dès le début d’octobre 2022. D’une manière générale, lors de la remise en place des pièges, l’infestation était plus importante que l’année passée.

Cette remontée de l’infestation intervient après des années de baisse et deux dernières années d’infestation très basses. Une explication peut résider dans la canicule de l’été dernier qui a réchauffé et asséché le sol en profondeur, favorisant la survie et le l’émergence des chrysalides enfouies de janvier à mars 2022, mais également, permettant à des chrysalides des années passées d’émerger. Leur durée de vie dans le sol pouvant atteindre de 3 à 5 ans selon les scientifiques.

Les pics de descentes ont eu lieu en janvier et en février, les dernières descentes ont été observées en mars sur nos côtes. Cela correspond à un cycle classique de la chenille processionnaire.

Compte tenu de la baisse de vigilance de ces dernières années, de nombreuses colonies ont pu prospérer. De janvier à mars on a à nouveau vu des colonies au sol dans l’espace public, ce qui était devenu rare. Il faut donc s’attendre à une nouvelle augmentation de l’infestation à l’automne.

Les pics d’émergence des papillons de la chenille sont en juillet et en août, avec des émergences précoces en juin et résiduelles en septembre voir début octobre en fonction des météos.

Les pré-nids peuvent être détectés dès septembre mais surtout en octobre. Les nids d’hiver sont visibles dès novembre. Vous trouverez toutes les informations nécessaires dans la rubrique lutte contre la chenille processionnaire.

En vous souhaitant un bel été.

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